Optimisation de la rémunération du chef d'entreprise

Le choix du statut du dirigeant d'entreprise est primordial. En effet, déterminer sous quel statut social le chef d'entreprise va exercer, aura un impact à tous les niveaux suivants : sa rémunération, le coût de cette rémunération, la fiscalité applicable à l'entreprise mais aussi à son dirigeant à titre privé,  sa couverture sociale, ses recrutements, etc... Autant de points à réfléchir avant de valider l'un ou l'autre statut (personne morale, physique ; SAS, SASU, Eurl, SARL, Ei, auto-entrepreneur, profession libérale, ...)

Ce sujet est récurrent dans les échanges que peut avoir un TNS avec ses interlocuteurs (comptable, CGP, banquier, assureur ...). Si les dividendes ont longtemps été mis en avant comme stratégie efficace pour "se rémunérer", ce n'est plus le cas aujourd'hui. Cette option reste bien entendu pertinente au cas par cas, mais ne doit pas être considérée par défaut. Se faire accompagner dans le choix de son mode de rémunération est incontournable si l'on veut optimiser les coûts liés aux revenus perçus et supportés par l'entreprise. 

La rémunération d'un chef d'entreprise peut prendre plusieurs formes, être directe (salaires, dividendes) ou indirecte. Il s'agit alors de déterminer quels leviers sont pertinents. Il peut d'agir d'un véhicule, de frais, d'avantages tels que des chèques vacances, de dépenses accessoires. Il faut bien entendu être précis et prudent dans le choix de ces rémunérations indirectes, car tout n'est pas compatible avec toute situation. Se faire accompagner pour faire les bons choix et les optimiser est plus que nécéssaire...

Les dispositifs de rémunérations complémentaires sont de vrais leviers pour les dirigeants d'entreprises. Ils permettent de compléter leur rémunération à moindre coût : absences de charges sociales, optimisation de la fiscalité liée : exonération de l'impôt sur le revenu, exonération de cotisations sociales, souplesse, cumul de supports... autant de points forts à examiner dans le détail. 

Depuis la loi Pacte (2019), les possibilités sont nombreuses et très pertinentes (PERCO, PEE/PEI, intéressement, PER, ...). Les transferts sont possibles, et bien sûr les souscriptions initiales également.